Offres de services juridiques : Séparez le bon grain de l’ivraie ! services juridiques

Devant le nombre foisonnant de publicités proposant de vous aider sur un plan juridique, dans votre vie privée ou professionnelle, il y a de quoi être perdu…

Comment choisir aujourd’hui une entreprise pour vous conseiller juridiquement, vous aider à prendre une décision éclairée en vous permettant de maîtriser les aspects juridiques de celle-ci ? services juridiques

Qui peut rédiger, relire, modifier un document juridique (comme des statuts, des CGV ou des CGU, un contrat par exemples) ou vous aider à résoudre un litige (à l’amiable ou en contentieux) ? services juridiques

Chaque jour, les tribunaux connaissent d’affaires relatives à des apprentis juristes, qui, par leur incompétence et leur appât du gain, à cause de leurs prétendus conseils ou rédactions hasardeuses, font péricliter des entreprises et brisent des familles. services juridiques

Comment séparer le bon grain de l’ivraie dans ce contexte ? services juridiques

A qui confier la défense de ses droits sans crainte ?

Quelques conseils de prudence :

1) SE RENSEIGNER AVANT DE SE DÉCIDER

A qui allez vous confier vos difficultés ou vos projets ?
Un braconnier du droit ou une personne habilitée, de part la réglementation sur l’exercice du droit, à vous écouter, vous conseiller, rédiger vos documents juridiques, vous représenter en justice ?

Il faut savoir que pratiquer le droit en France est une activité dite réglementée, dont l’irrespect est assorti de sanctions pénales. Pourquoi cela ?

En raison des risques qu’une telle activité peut engendrer si elle est exercée par une personne ou une entreprise qui n’est pas habilitée légalement. Le droit est une matière très compliquée et le langage y est technique.

Une ou quelques années d’études en droit ne transforme(nt) pas un étudiant en un juriste apte à vous aider.

Un beau sourire, un argumentaire commercial bien rôdé, un aplomb incroyable, un site internet efficace ou un bon référencement de celui-ci sur l’internet non plus !

Aujourd’hui, en pratique, pour ne parler que de ma profession, un Avocat est titulaire d’un bac + 5 en droit (a minima) ainsi que d’un diplôme spécifique appelée CAPA (Certificat d’Aptitude à la Profession d’Avocat), obtenu dans une école spécifique ou par équivalence dûment vérifiée.
Il est inscrit sur l’annuaire officiel national de la profession (http://cnb.avocat.fr/Trouver-un-avocat-en-France_a341.htmlet pour la majorité d’entre nous, a crée sa propre entreprise et l’a immatriculé.

En cas de doute sur votre interlocuteur, si vous n’avez rien signé, il est toujours temps de reprendre vos recherches.

2) SE MÉFIER D’UN PRIX TROP ATTRACTIF OU SURTAXÉ

Une hotline à 5,99 euros la minute ?
Des conditions générales de ventes à 199 € ?
Un conseil juridique à 20 € ?
Une procédure judiciaire pour 145 € ?
C’est alléchant mais qu’obtiendrez pour ce prix là au juste ?

Pour réaliser toutes ces tâches, outre une solide formation en droit, il faut prendre le temps de l’analyse juridique, de la rédaction, de la vérification minutieuse de chaque terme technique employé, qu’on ait une grande expérience professionnelle en droit ou non.

Il faut également avoir réalisé une veille juridique sur les derniers textes et jurisprudence en vigueur en France, en Europe, voir à l’International, dans les domaines juridiques objet de la demande.

Tout ceci a un prix et comme on l’indique souvent, tout travail mérite rémunération !

3) SE MÉFIER DES SUPER-HÉROS !

Certains individus vous diront qu’ils sont tout à la fois des communicants, marketeurs hors pairs, des commerciaux et / ou des financiers redoutables, et également des juristes chevronnés.
Leur compétence sur tous les aspects (particulièrement) techniques de ces métiers ne ferait aucun doute….
Or, on ne peut pas s’improviser professionnel du droit.

Pour ne parler que de ce que je connais, un avocat a une responsabilité professionnelle, qu’il engage sur chaque dossier et qu’il doit assurer auprès d’une compagnie d’assurance particulière.

En cas de doute sur un dossier dont nous ne maîtrisons pas / pas bien la réglementation, nous préférons le confier à un(e) autre avocat(e) de notre connaissance, plus au fait de la matière juridique concernée.

Pour réaliser nos sites internet, nous nous adressons à des professionnels de la communication et du marketing.
Pour notre comptabilité, nous allons consulter un éminent expert de cette matière, etc, etc….
Chacun son métier en somme…

Pour plus d’informations sur le sujet de cet article

voici également, quelques éléments de réponse, grâce aux Barreaux de Chambéry et de Paris.
La profession d’avocat